rues et numérotage des maisons du bourg

ALBERT ST JALMES

La désignation des rues et le numérotage des maisons du bourg a fait parti du conseil municipal du 13 mai 1982. Voici les noms proposés :

- Place de l'église                                              - Rue des Bruyères (Route de Berné)*

- Rue du Bel air                                                    - Rue Louis Bail

- Rue principale (rue Albert St Jalmes)       - Rue du vieux bourg

- Allée des chênes verts                                    - Rue Voën

- Impasse du lac                                                 - Rue des lauriers (Rue de beg er Lann)

- Rue du midi                                                      - Impasse du cimetière (Rue des arums)

- Rue de la cité.

Comme vous pouvez le constater certains noms ont été revus, entre autre la <<Rue principale>> qui au final s'est appelé <<Rue Albert St James>> Mais qui est Albert ST Jalmes ? Il est l'un des plus jeunes de notre commune à avoir perdu la vie lors de la seconde guerre mondiale. Voici un peu de son histoire et les conditions de sa détention en Allemagne.

Le 5 aout 1921 est né à Pellarch en Priziac Albert, joseph, marie st jalmes, fils de Emmanuel Saint Jalmes, 23 ans, agriculteur et Marie Saint Jalmes, ménagère.

Albert St Jalmes a été transféré de Rennes le 28 juin 1944 et déporté le 28 juillet 1944 de Compiègne. Arrivé le 31 juillet 1944 au KL Neuengamme. Il est décédé le 16 mars 1945 à Kalterkirchen sous le matricule 40802.

Le camp de concentration de Kalttenkirchen était entouré de deux clôtures barbelées, hautes chacune de trois à quatre mètres. Des gardes patrouillaient entre ces deux clôtures. La Clôture coté route était entrelacée de ramées de sapin afin de cacher la vue du camp. Dans chaque angle du camp se trouvait un mirador occupé jour et nuit. Le nombre de détenus variait de 500 à 1000. La plupart d'entre eux étaient des prisonniers de guerre soviétiques mais il y avait aussi des polonais, des français, des néerlandais, des belges, d'autres nationalités et des allemands. Leur travail consistaità prolonger les pistes d'envol et d'atterrissage de l'aérodrome militaire qui était situé à l'est du camp et qui, après ces travaux pourrait accueillir des chasseurs à réaction. La SS était chargée du commandement du camp tandis que dess soldats plus agé de la Wehrmacht/Luftwaffe fournissaient le personnel de garde.

Les détenus étaient soumis à des conditions de vie extrêmement pénibles : du travail physique épuisant sous la surveillance de gardes militaires et d'employés civiles des entreprises du bâtiment, une alimentation totalement déficiente, des tenues vestimentaires non adaptées à un temps pluvieux et froid, un manque de soins médicaux, des sévices fréquents, le tourment de rester des heures durant sur la place d'appel, les humiliations de toutes sortes, tout cela avait pour conséquence la déchéance physique et psychique de très nombreux détenus. Le taux de mortalité de ce camp était donc extrêmement élevé et ainsi conforme au but des Commandos : <<l'extermination par le travail>>.

Les morts de la journée étaient déposés dans un réduit en planche à l'intérieur des latrines en attendant de les transporter en charettes à bras vers le cimetière de Moorkaten ou dans des fosses communes. La 7 Avril 1945, 143 bombardiers américains détruisirent l'aérodrome.