
Priziac a subi de lourdes pertes durant les mois de juin et juillet 1944. La commune se trouvant à seulement quelques kilomètres du tribunal militaire du Faouët qui condamna à mort 62 patriotes dont 1 seul y échappa. Le dépôt de gerbes commencent par le monument aux morts sur la place de Priziac.

Ensuite, nous allons auprès de la stèle de "Pont Tournant" : Le 9 juin 1944, à l'aube, les allemands, renseignés par un agent français de la Gestapo, Georges TILLY, qui avait infiltré le maquis de Priziac(Morbihan), attaquèrent le camp de Kerfur tenus par des résistants appartenant au 1er bataillon de Francs Tireurs et Partisans Français(FTPF) du Morbihan. Se sentant encerclés, 3 maquisards : Aimé GALLO, Roger HELLEGOURC'H et Jean François HUIBAN sautent sur la route. D'un coup d'épaule, Roger HELLEGOURC'H bouscule la sentinelle allemande qui se trouvait sur son passage et se sauve par le vieux chemin à droite, suivi d'Aimé GALLO.Jean François HUIBAN, quant à lui, descend dans le pré et se dirige vers le moulin mais, le soldat allemand, revenu de ses émotions, récupère son fusil et ajuste le jeune maquisard, devenu une cible facile! Jean François HUIBAN, de Lorient, s'écroule dans le pré. Il aura, ensuite, l'abdomen perforé par la pointe d'une baïonnette et recevra la coup de grâce dans la nuque. La balle lui sortira par le haut du visage. Henri EVANNO, de Berné, fut lui aussi abattu ce jour là. Georges TILLY a été condamné à mort par la cour de justice de Rennes en 1945.

puis à Botquenven où le 30 juin 1944, à l'aube, deux camions allemands traversèrent le village de Botquenven en Priziac, puis s'arrêtèrent 500m plus loin sur la route de St Yves où l'on entendit des rafales de mitraillettes. Quelques jours plus tard, une fosse fut découverte à une quarantaine de mètres en retrait de la route, où gisait quatres corps dont les visages étaient rendus méconnaissables. trois d'entre eux furent identifiés au cours des mois qui suivirent : Joseph JAFFRE de Priziac, Emile RIO de Bubry, arrêtés le 24 juin 1944 à Grascoët à Persquen (Morbihan), ainsi que Julien LE GUELLAN de Ploemeur. Le quatrième, qui ne fut identifié qu'en 1945, était Georges SANSEAU d'Hennebont.

Nous faisons un arrêt à Cremenec.où une plaque commémorative à été déposée.En effet, le 14 juillet 1944, au village du Quinquis, les allemands arrivent en camion. Ils sont à la recherche de résistants nommés Pétro et Guihur. Un paysan du village qui connaissait ces deux hommes et leur activité dans la résistance s'empresse d'aller avertir ces derniers, réfugiés au village voisin de Crémenec.Tous les autres villageois interrogés pendant de longues heures, affirment ne pas connaître ces deux hommes.Malgré tout, en représailles, les allemands font évacuer les bêtes d'une étable et y mettent le feu.C'est alors qu'arrive Yvon LE BRIS. Son nom figure sur la liste que consulte le sous officier allemand. Frappé violemment, il finit par avouer qu'il y a une cache d'armes près du moulin, pas loin de la ferme de ses parents.Après les avoir conduit sur les lieux, il est abattu d'une rafale de mitraillette. Les allemands mettent le feu à la ferme et jettent Yvon LE BRIS dans les flammes.Afin de perpétuer le souvenir de cet acte de barbarie, le 12 juillet 2014 à 11heures, une plaque a été déposée en son honneur au village de Crémenec.

La dernière gerbe est déposée à CarnalVihan. Rappel de la journée du 21 juillet 1944 à CarnalVihan : << Dès le départ des allemands, plusieurs hommes des villages voisins, arrivent assez rapidement sur le lieu du drame. Un talus grignoté et de la terre fraichement remuées attirent l'attention. L'endroit fatidique, situé dans le fossé du champ, est rapidement localisé ; Les hommes découvrent six cadavres dont les nerfs remuent encore. Ces pauvres maquisards, après avoir creusé eux-mêmes leurs propre fosse, ont eu le crâne fracassé à coups de pioche. La figure couverte de sang et de terre, a été labourée à un point qu'ils sont méconnaissables! Après les avoir protégés avec de la fougère, le hommes les recouvrent de nouveau de terre.Le lundi 7 aout 1944, le jour de l'exhumation, grâce à divers objets, cinq d'entre eux seront identifiés assez rapidement. Il s'agit de Pierre DANIEL de Gourin, dechef de section FTPF, Marcel CROIZER de Plouray, Louis LE MOALIGOU de Scaër, Jean LE TREHOUR de Guidel et yves YANNES.Le sixième n'a jamais été officiellement reconnu !>>Le 29 juillet 1944, LauentBIGOIN de >Persquen qui avait été arrêté le 24 juillet à Persquen (Morbihan) et interrogéà l'école St Barbe du Faouët (Morbihan), fut amené à Priziac dans le bois de Kerhoat et fut exécuté. Le monument de CarnalVihan fut inauguré le 29 juillet 1944